Des chinois en repérage au Lion d’Angers…

 

Des chinois en repérage en Anjou, pendant l’ Anjou Loire Challenge…

1,4 milliards de chinois, ça fait rêver depuis longtemps les amateurs de courses de chevaux, qui ne peuvent pourtant pas survivre dans la mesure où les jeux y sont interdits. Cependant, une délégation chinoise a fait le déplacement aux courses du Lion d'Angers, dans le Maine-et-Loire (49), en repérage...

L'Anjou Loire a une ambition internationale. Et pour cause, non seulement c'est un cheval irlandais, Another Jewel, qui s'est imposé sur ce cross qui est la course plus longue du monde, mais dans les tribunes, avait pris place une délégation chinoise, invitée par le Conseil Régional des Pays de Loire, ici représenté par Alain Bentaha,  le conseiller du Président Jacques Auxiette en charge de la filière équine.

La Chine aime les sports équestres, les chevaux en général, ainsi que les jeux d'argent. Mais outre sur les territoires de Hong Kong et Macao, anciennement sous régime anglais et portugais, les paris sur les courses sont interdits dans tout le pays. Il y a un bien eu un hippodrome dans la région de Pékin de 1993 et 2000, mais l'expérience n'a pas été poursuivie, faute de finance.

 M. Zu, Président de la Fédération Equestre du Shandong (92 millions d'habitants) ainsi que l 'Association Chinoise de l'Industrie Hippique, de même que M. Yiu Kak, membre du Turf Club de Pekin, pensent que les choses pourraient évoluer dans l'Empire du Milieu. Si la loi change et les paris hippiques sont autorisés, alors il faut anticiper l'organisation de courses en Chine. Le marché potentiel pour le monde des courses dépasse les limites de l'imaginaire…

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