Lors d'un examen IRM, le cheval ne reçoit pas de radiations (Rayons X) comme c'est le cas lors des examens de radiographie ou de scanner. Il ne reçoit pas non plus de produit radioactif comme lors de scintigraphie. Dans 98% des cas d'examens orthopédiques, pas besoin non plus de lui injecter de produit de contraste; donc en fait il ne reçoit rien du tout en lien direct avec l'examen d'imagerie. Certains équipements IRM permettent l'examen sur un cheval debout simplement tranquillisé.
La grande force de l'IRM est de permettre de faire varier l'apparence des tissus et des lésions en fonctions des paramètres des stimulations qui sont appliquées. Ainsi, on peut déterminer avec précision quelle est la nature exacte et le caractère sain ou pathologique des tissus examinés.
L'IRM est une technique d'imagerie extraordinairement complexe, obéissant à des principes physiques élaborés. Tout repose sur l'exploitation d'un champ magnétique, environ 4000 à 60000 fois plus intense que celui de notre bonne vieille Terre! Ce champ (mesuré en unités Tesla) est créé par un aimant qui peut prendre différentes formes. Une fois la région d'intérêt placée dans l'aimant, les atomes les plus abondants de tout corps vivant, ceux d'hydrogène (H+) s'orientent alors en majorité dans le sens du champ magnétique. On applique ensuite une longue série de stimulations qui viennent perturber l'état d'alignement des atomes d'hydrogène. En reprenant leur place alignée à chaque fois que l'on cesse les stimulations, les atomes renvoient un signal qui est enregistré. Ce signal est codé dans l'espace et permet la reconstruction d'images en noir et blanc.
Cliché effectué grâce à une IRM |
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